Observons Wikipedia : le blog de Pierrot le Chroniqueur

Impressions, révélations et gribouillages sur Wikipédia et autres projets Wikimédia

Wikipédia et CAr : la nouvelle pRAWpagande à l'œuvre !

La dernière parution des Regards sur l'actualité du mouvement wikimédienRAW pour les intimes —, où il est amplement question de moi/nous (ce sera comme vous voulez, mais je vais employer la première personne du singulier, Pierrot ayant fini par constituer une entité à la personnalité propre), me pousse à sortir le présent blog de la confortable naphtaline dans laquelle il était endormi depuis quatre ans maintenant. Car la nouvelle maquette s'est visiblement accompagnée d'une nouvelle ligne éditoriale sous la férule du nouveau rédacteur en chef Jules* (qui, apparemment, n'a pas encore assez de casquettes sur Wikipédia) : la pratique de la fake news et de la réécriture de l'Histoire. Un tantinet ennuyeux, au passage, pour un ancien journaliste (secrétaire de rédaction) de profession. Mais cela ne me surprend guère. Surtout quand le mensonge consiste, une nouvelle fois, à écrire n'importe quoi à mon sujet et à servir ses propres intérêts de politique wikipédienne. Mais nous allons y revenir plus tard.

Dans ce brillantissime numéro figure ainsi une extraordinaire analyse, signée Waltercolor, sur "La saga du CAr : 20 ans de Comité d'arbitrage sur WP:fr", que l'on pourrait résumer par cette image :

Tonton Pierrot est responsable de tout ce qui ne va pas sur Wikipédia ...

Tonton Pierrot est responsable de tout ce qui ne va pas sur Wikipédia ...

J'ai le dos large mais, tout de même, me rendre responsable de la mise en sommeil définitive de l'organe en 2021, soit sept ans après la fin de ce blog et six après le bannissement de son principal contributeur, est fort de café, pour l'écrire gentiment. Ou en revient à me prêter des pouvoirs d'influence décidément hors du commun, ce qui n'a en réalité, jamais été le cas. Ou si peu. Nous allons donc rectifier les choses, et ce en trois temps. D'abord par la critique analytique de la splendide prose de Waltercolor (I). Puis par la mise en perspective de la véritable Histoire du CAr, tant d'éléments ayant sciemment été ignorés sur les RAW (II). Et enfin par des certitudes et supputations sur les raisons de cette tentative (grossière) de manipulation de la communauté par Waltercolor et Jules* (III).

 

I. Analyse de l'analyse (non Popo, je n'ai toujours pas besoin de psy ...)

A. Des réformes, oui mais pourquoi ?

Waltercolor a découpé sa nalyse en plusieurs paragraphes. Il ne sera pas nécessaire de revenir sur tous. Le premier décrit assez factuellement le processus ayant présidé la mise en place, en 2005, du Comité d'arbitrage sur Wikipédia en français. Je n'ai rien à en dire, pas plus que sur le second, qui rappelle la courte aventure, en termes de médiation, des Wikipompiers de 2005 à 2009. Tout cela ne permet pas réellement d'analyser la saga du CAr mais a le mérite de poser les bases historiques du fonctionnement de la médiation et de l'arbitrage.

Les trois suivants sont beaucoup plus intéressants puisqu'ils reviennent sur toutes les prises de décision, sondages et autres tentatives de réforme de l'organe. Avec un focus particulier sur le retrait de la fonction de nomination des CU et des OS par le CAr, au profit d'un nouvel organe, le Comité de nomination (CNOM, et j'y reviendrai plus tard). L'argument de Waltercolor semble être d'expliquer que cette frénésie normative et bureaucratique a contribué à l'extinction du comité, devenu imbitable, ingérable et instable. Tout cela est bel et bon, n'est sans doute pas dépourvu de fondement, à ceci près que l'autrice fait délibérément l'impasse sur le principal : les raisons pour lesquelles tant de réformes ou tentatives de réformes ont été entreprises. Les lecteurs des RAW n'en sauront rien — ceux de Wikirigoler auront plus de chance tout à l'heure — et resteront donc sur ce premier constat : les Wikipédiens, pendant 20 ans, se sont réveillés le matin avec l'envie de réformer le CAr sur la base de rien du tout ; et voilà le résultat : il n'y a plus de CAr. Les vilains.

 

B. Tonton Pierrot à l'origine de tous les maux

Tonton Pierrot est décidément trop fort ... Il a tout planifié de A à Z.

Tonton Pierrot est décidément trop fort ... Il a tout planifié de A à Z.

Le paragraphe suivant convoque — ça fait toujours sérieux — des analyses universitaires sur le CAr et le règlement des conflits, qui nous permettent d'apprendre que le traitement public des problèmes engendre des crispations, ou encore qu'il y a un paradoxe entre le principe d'ouverture libre et horizontal de la contribution sur Wikipédia et les mécanismes très verticaux et autoritaires de règlement des conflits et de mise en place des sanction. Heureusement que ces grosses têtes étaient présentes pour nous en avertir ; comment, sinon, aurions-nous établi ces complètes banalités ?

Bref, glissons donc vers le dernier paragraphe, celui qui m'est consacré. Il nécessite déjà une première mise au point d'ordre général. Waltercolor y reprend, en effet, les amabilités et les mensonges qui circulent depuis 10 ans — car l'Histoire, comme le disait une personne peu recommandable, est écrite par les vainqueurs — à mon sujet, et notamment depuis ... Les RAW de février 2015 (comme quoi, les auteurs changent mais la pRAWpagande demeure). Alors non, contrairement à ce que Waltercolor prétend, aucun Pierrot ne possédait "des comptes multiples et faux-nez pour manipuler la communauté". Ce point est largement démontré.

Non, le blog n'a jamais été le théâtre de la moindre attaque personnelle contre aucun Wikipédien, quel qu'il soit. J'y ai toujours veillé, à travers, notamment, une sévère modération des commentaires. Ce qui avait été établi sans discussion en 2013. Non, je n'ai pas "développé une stratégie anti-CAr" ni "mené des attaques incessantes et des tentatives de déstabilisation" contre l'organe, mais simplement écrit des billets critiques, argumentés, sur des dysfonctionnements, des problèmes systémiques ou des décisions contestables qui ont pu être rendues. Ce qui était mon droit le plus strict, sauf à vouloir brider toute forme de commentaire sur le fonctionnement meta de Wikipédia. La liberté d'expression, c'est aussi pour les autres, chère Waltercolor. Et encore faut-il que l'exercice de cette dernière repose sur des bases factuelles et correctes. Parce qu'écrire, en parachèvement de tous les commentaires précédents, "qu'une grande partie des articles du blog des Pierrots porte sur le Comité d'arbitrage", alors qu'il est aisé de constater qu'une vingtaine de billets, à tout casser, sont consacrés au CAr sur les plus de 800 (!) publiés, relève du mensonge pur et simple. Tout bonnement.

Waltercolor a, en revanche, le droit d'estimer que mes propos sont durs, et que cela contraste avec "la faiblesse de [m]es propositions". Soit. Il aurait été intellectuellement plus honnête, toutefois, de reprendre lesdites propositions de réforme du CAr, pour y démontrer précisément leur inanité, plutôt que de proclamer de manière péremptoire et non-argumentée, en une considération de 17 mots, cette nullité intrinsèque. C'est, disons, la base de ce qui constitue un débat correct ... C'est d'autant plus étonnant que l'un des deux billets qu'elle cite contient justement nombre de pistes (qui, pour certaines, ont, plus tard, été reprises dans des Prises de décision), qu'elle ne commente donc absolument pas. J'invite chacun à les relire.

La seule critique un tant soit peu précise que Waltercolor lance, finalement, ne concerne pas Pierrot en tant que tel, mais *SM*, directement sur Wikipédia. Il s'agit de cette discussion. Voici son analyse : "Le , il lance une longue discussion à propos de son désaccord avec un arbitre sur les modification de la page Modèle destinée aux arbitrages. *SM*, qui est juriste de profession, revendique en tant que membre de la communauté le droit de modifier la page « Modèle destiné aux arbitrages » et d’y inscrire la possibilité d’interroger les arbitres sur leur argumentation (et non sur le cas traité). Il affirme « qu’il en a toujours été ainsi », qu’une « évaluation externe des arbitres est nécessaire » car elle permet aux arbitres de « s'apercevoir d'éventuelles erreurs ». Mais il s’agit en fait de mettre en place un moyen de démettre de leurs fonctions les arbitres hors des échéances électorales en mettant en cause leur compétence à arbitrer. Une procédure inspirée, selon l'auteur, de l'Assemblée nationale censurant un gouvernement".

De nombreuses erreurs de lecture et approximations parsèment, c'est le moins que l'on puisse dire, cette intervention qui donne l'impression que Waltercolor n'a pas lu, au-delà des premières lignes, la discussion qu'elle met pourtant en exergue.

Premier point : l'inversion du déroulement des choses. Contrairement à ce qu'affirme Waltercolor, la possibilité, à travers la section des questions en page de discussion d'un arbitrage, d'interroger les arbitres sur leur argumentation, existe depuis le début, en 2005, sur élaboration de Korrigan. Le changement consistait donc à supprimer cette possibilité, et fut l'œuvre de Popo le Chien, révoqué par trois contributeurs différents. D'où, ensuite, l'ouverture de la discussion par *SM*, pour indiquer que ce changement, auquel il est opposé sur le fond, ne peut se faire sans onction communautaire. Ce qui aboutira à cette Prise de décision.

Enfin, l'interprétation de Waltercolor selon laquelle "il s’agit en fait de mettre en place un moyen de démettre de leurs fonctions les arbitres hors des échéances électorales" est pour le moins surréaliste. À aucun moment cette proposition saugrenue, et sans rapport avec le débat, n'intervient dans la discussion, que ce soit sous le clavier de *SM* ou sous celui de tout autre participant. Le seul enjeu du débat — qui fut par ailleurs très mineur dans l'Histoire du CAr et dont on se demande, par conséquent, pourquoi il est ici mis en valeur au détriment d'autres épisodes bien plus cruciaux — était celui du cadre des questions pouvant être posées aux arbitres. La seule mention des élections (par *SM*) intervient lorsqu'il est relevé que l'existence de questions à poser aux arbitres permet à chacun de mieux évaluer l'impétrant, du fait de ses réponses, lors des élections (et certainement pas en-dehors).

 

II. La véritable saga du CAr

A. Les multiples dérapages sapant sa crédibilité

Il ressort ainsi du billet de Waltercolor que le CAr n'existe plus parce que des Wikipédiens ont voulu le réformer quinze fois sans raison, et parce qu'un complot de votre serviteur y a mis un terme en hypnotisant la communauté toute entière. La démarche est habile, au moins pour convaincre les contributeurs relativement récents et/ou naïfs. Elle ne convaincra pas les plus anciens ni les plus armés sur le plan intellectuel. La réalité est, bien sûr, tout autre. Car il figure de nombreux "oublis" dans l'analyse de Waltercolor : toutes les fois où le CAr, par ses décisions, ou certains arbitres, par leur comportement, ont fait scandale. Et, à chaque fois, ont sapé la crédibilité du CAr qui s'en est retrouvé affaibli. La césure irrémédiable est d'ailleurs intervenue lors du fameux arbitrage ayant opposé *SM* et Rémih à Moyg, en 2011, au cours duquel l'arbitre Popo le Chien s'est livré à du doxxing (ou ce qu'il croyait être), en convoquant dans son commentaire des éléments IRL qu'il a de surcroît dénaturés. Le CAr, en réalité, ne se sera jamais réellement relevé de cet épisode qui est à l'origine des nombreux votes contre lors des élections de mars 2012, aboutissant à une première mise en sommeil de fait (pendant un an et demi) de l'instance. Waltercolor n'en dit pourtant pas un mot ...

Avant et après cela, de nombreux dérapages ou crises ont pu intervenir dans l'Histoire du CAr :

C'était un échantillon des affaires, omises par Waltercolor dans sa saga, qui ont, à chaque fois, défrayé la chronique et entraîné moult débats et nouvelles expressions de défiance envers le CAr ... ainsi que les fameuses propositions de réformes pour éviter la survenue de récidives. Mais le CAr a aussi sombré en raison de la perte progressive de certaines de ses compétences.

 

B. La perte de compétences ... et donc d'utilité

Pendant ses premières années, le Comité d'arbitrage n'était pas seulement chargé des conflits entre contributeurs, ou entre un contributeur et une partie de la communauté. Il devait également traiter des abus des outils d'admin (s'il était saisi) et de la nomination des CU puis des OS (à la création de ces derniers). Il a perdu, au fil des années, ces deux dernières compétences.

La première perte lui est imputable. Au cours des années 2010 et 2011, le CAr a été plusieurs fois saisi d'abus des outils d'administrateur. Mais il a alors infléchi sa jurisprudence, au mépris de son propre règlement, et refusé de continuer à les traiter. Des arbitrages contre Ironie, Moez, Lgd ou encore Moyg et Grimlock, n'ont abouti à rien du tout. Mécontente, une partie de la communauté a alors décidé, en 2011, de créer une Prise de décision pour redonner à la communauté la possibilité d'évaluer les comportements problématiques d'admin. La Prise de décision est adoptée — le CAr, plusieurs fois proposé à diverses étapes possibles du processus, est systématiquement écarté par les votants — et entre vigueur au 1er janvier 2012 : c'est la naissance des contestations et des procédures de confirmation, toujours actives aujourd'hui. Comme un symbole, cinq des six premiers admins à alors perdre leur statut après l'activation de ce nouveau processus sont ... Moez, Ironie, Moyg (qui n'a pas lancé de vote), Lgd (itou) et Grimlock.

Le Comité perd ainsi l'un de ses principaux rôles, sanctionné par la communauté pour ne pas l'avoir exercé convenablement. Trois mois après l'entrée en vigueur des contestations/confirmations, il est mis en sommeil pour la première (et non la dernière) fois de son Histoire, à l'issue des élections de mars 2012 déjà mentionnées.

En 2020, et alors que les phases de mise en sommeil se multiplient, la question de la garantie des nominations des CU et OS se pose. La communauté, pour éviter tout trou d'air sur ces postes sensibles et importants, dépossède le CAr de ce pouvoir de nomination au profit d'une nouvelle structure ad hoc, le CNOM. Cette fois, c'est son inactivité qui vaut au CAr la perte d'une nouvelle compétence. Qui, par cercle vicieux, l'affaiblit encore davantage. Le CAr entre dans une nouvelle phase de sommeil en 2021, toujours active à ce jour, quatre ans plus tard.

 

III. À qui profite le "crime" ?

Jules* et Waltercolor chaussent leurs gros sabots pour faire revenir un CAr 2.0.

Jules* et Waltercolor chaussent leurs gros sabots pour faire revenir un CAr 2.0.

Mais, ces derniers mois, quelques voix se sont fait entendre pour réclamer la réactivation du CAr, ou entériner sa disparition en tant que tel en vue de recréer une nouvelle structure. Jules* et Waltercolor, tous deux à l'origine de ce billet dans les RAW, sont les plus vocaux depuis fin 2024 ... La survenue de ce débat interroge. Je pense que ceux qui, comme moi, connaissent et suivent les arcanes communautaires en conviendront : la période actuelle (depuis un an environ), est d'un calme historique. Le BA est peu fourni, les RA rapidement traitées à 2-3 exceptions près. Plus aucun conflit massif n'est en cours. Depuis que le fameux groupe/association/projet/clan (prenez le terme que vous souhaitez) les sans pageEs (LSP) semble être rentré dans le rang (du moins sur Wikipédia), en arrêtant de vouloir imposer toute forme de pov-pushing sur leurs sujets de prédilection, en ne commettant plus de rameutages pour vicier les prises de décision et sondages et en ayant cessé de harceler en meute les contributeurs qui ont l'heur de leur déplaire (il faut dire que, désavoués à de multiples reprises par la communauté et la majorité des admins, ses membres se savent sur la sellette en cas de récidive), une relative harmonie règne. La seule ombre au tableau est la diminution chronique du nombre d'admins, de facto en charge — et le faisant plutôt bien — de la résolution des conflits.

Alors pourquoi cette soudaine volonté de revival ? Et bien, il semble manifeste que LSP, justement, est en réalité à la manœuvre, cherchant à réinventer la roue. Par le passé, c'est la domination d'un clan au sein du Comité d'arbitrage qui a créé le plus de remous, mais aussi permis de contourner les décisions des admins. Et un CAr 2.0 noyauté par LSP (ils savent remarquablement bien procéder en la matière, ce n'est pas Wikimédia France, actuellement, qui dira le contraire), permettrait sans nul doute de repasser à l'offensive contre le deuxième Principe fondateur et contre la majorité de la communauté.

Il est ainsi difficile d'ignorer que Waltercolor — de son véritable nom (public) Pascale Camus-Walter — est une LSP historique. Aujourd'hui à l'animation de LSP Strasbourg, ayant occupé divers rôles au sein de l'association LSP auprès de Natacha Rault, Waltercolor a aussi gravi les échelons au sein du mouvement wikimédien. À l'avant-garde de la colonie LSP qui prendra finalement le contrôle de Wikimédia France (et l'exerce encore aujourd'hui), elle est élue au CA de l'association pour deux ans, de 2019 à 2021. Elle se tourne ensuite vers la Wikimedia Foundation en intégrant le comité Trust & Safety, mais aussi le comité de constitution du fameux Code de conduite universel (celui qui est régulièrement brandi par les LSP, mais uniquement quand ça les arrange) puis celui de l'U4C (au sein duquel elle échoue, en revanche, à se faire élire). Elle candidate également, en 2021, au Board of Trustees, rien de moins, mais essuie là aussi un échec.

Elle dispose néanmoins de solides appuis, et il est curieux de constater que sa première salve en faveur d'un retour du CAr a immédiatement suivi la soudaine et incompréhensible mise en cause, cinq ans après sa création, du Comité de nomination, par l'Ombudsmen Commission, fin 2024, en s'appuyant sur cette remise en cause pour expliquer qu'un Comité d'arbitrage à la façon anglophone est indispensable à wp:fr. L'intervention impromptue, lunaire, saugrenue de l'OC, pour l'heure non-suivie d'effets, demeure à ce jour inexplicable. Néanmoins, ma longue pratique des coulisses wikimédiennes me fait relever que rien, dans ce mouvement, ne survient par hasard et s'explique quasi-systématiquement par des jeux d'influence. En clair, il est évident que des ficelles ont été tirées ici ou là pour susciter cette intervention de l'OC, impression renforcée par la méconnaissance manifeste de la situation, de la part des Ombudsmen s'étant exprimés, qui ont raconté absolument n'importe quoi, comme s'ils avaient été jetés dans l'arène sans la moindre préparation. Et s'il y a une francophone, aujourd'hui, en capacité de tirer des ficelles à la Foundation, c'est bien Waltercolor ...

Waltercolor, avec le soutien de Jules* (qui, bien que non-membre de LSP, est, il faut le savoir, en contact personnel depuis 2016 avec Natacha Rault, et a souvent cherché à protéger les LSP contre les sanctions méritées qui se profilaient ou ont été imposées par la majorité de ses collègues), obéit donc à un agenda politique. Ce qui ne signifie pas que ses propositions à venir, sur la résolution des conflits, seront inintéressantes. Il faudra simplement faire attention à qui les met en œuvre. Car s'il y a une leçon à retenir de la Saga du CAr, 1.0, 2.0, 3.0, ou 15.0, c'est que peu importe l'organe : celui-ci fonctionne lorsqu'il y a des arbitres compétents et neutres, mais part en vrille dans le cas contraire. Bref, ce n'est, comme souvent dans la communauté wikipédienne, qu'affaire d'hommes et de femmes, et non de bureaucratie.

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