3 Mai 2011
Je l'avais promis en commentaire d'un autre billet, voici donc quelques stats sur les IP pour enfin répondre à la question : la majorité des modifications sous IP sont elles des vandalismes ? Comme les billets trop longs ne sont pas lus, et Pierrot le sait bien, je vais rapidement vous balancer les stats, ceux qui voudront décortiquer iront lire plus loin. Les statistiques sont basées sur les modifications, et le nombre de reverts de ces modifications (un revert est considéré comme un signalement de vandalisme1) :
Pour ceux qui veulent aller plus loin, quelques explications sur les stats : toutes les modifications ont été observées sur une période d'un peu plus d'une semaine (287 855 modifications). Les modifications dont le commentaire contient un des mots : "rv, revert, vandalisme, LiveRC, etc." marquent la précédente modification du même article comme étant revertée. De nombreux parasites peuvent donc entrer en jeu, par exemple un vandalisme peut passer inaperçu pendant la durée de l'observation, et ne sera donc pas décompté comme modification annulée. Les usernames ne sont pas stockés, je ne peux donc pas faire de stats sur le nombre de vandalisme moyen par IP par exemple, ou le nombre d'IP vandales. Je n'ai pas non plus la possibilité de dissocier autoconfirmed/pas autoconfirmed. Les modifications sont récupérées depuis le channel IRC dont j'ai perdu le nom, via un VandalFighter bidouillé.
Voici les stats en vrac (sauf si Pierrot met ça en forme tout beau avec des graphiques3) :
Je vous laisse vous-même tirer les conclusions que vous souhaitez de ce billet, vous pouvez aussi retourner voir les jolies stats de Gribeco si ça vous branche. De toute manière, le plus gros vandale restera toujours l'IP 127.0.0.1.
Note : (Le titre fait référence à ceci).
1. ↑ C'est abusif, certes.
2. ↑ Ce qui veut dire qu'en sélectionnant "IP seulement sur LiveRC vous laissez passer les 45% de vandalismes restants (sauf si la majorité de ceux-ci sont réalisés par des "nouveaux" et que vous sélectionnez "IP+new").
3. ↑ Note de Pierrot : hé bien, ce sera en vrac.