Ces jours-ci, je suis très content de voir certaines choses sur la toile qui traitent de Wikipédia (bon, il y a aussi
ça, mais
ce n'est pas le propos du jour).
Oh, bien sûr, pas vraiment les hauts cris poussés à droite et à gauche et dont le contenu relève plus de la posture ou de l'insinuation que de l'information réelle et vérifiable, mais plutôt ceux
qui essaient de parler du projet et de ce qui s'y rapporte sans y introduire de subjectivité malsaine. En fait, je vais en citer deux, spécifiquement. Ou plus, si affinités.
Ayez du recul, bon sang !
La première chose pertinente, si je puis dire, viens du site Actualitté, qui dans
un
article de Clement S. indique en substance :
"Les chercheurs espèrent pouvoir offrir à leurs étudiants désormais, des outils d'appréhension et d'évaluation de la fiabilité des
informations qu'ils recueillent sur le net et en particulier sur Wikipédia". Et pourquoi, me direz-vous, le fait d'affirmer que les informations disponibles sur le net et en particulier sur
Wikipédia sont à vérifier me semble si "pertinent" alors que les anti-Wikipédia trouvent ce blog beaucoup trop "pro-" (et pas comme professionnel) ? Tout simplement parce que c'est le cas, et
qu'il me semble n'avoir jamais caché que je préférais amplement l'apport de
sources solides à un contenu évanescent par
nature. Et ce n'est pas une "spécialité" de Wikipédia, au passage, mais bien une caractéristique intrinsèque de l'Internet. Ce qui n'empêche pas de trouver des choses intéressantes et
vraiment fiables
L'article se conclut par : "
Mais pour les étudiants aujourd'hui, le principal besoin est de savoir appréhender les informations, et ne pas catégoriser comme fiables ou non les éléments qui en découlent, en fonction de
l'endroit où on les a lus.", tout en précisant auparavant :
"De fait, pour ce qui est de Wikipédia, les éléments sont contrôlés et modifiés par une communauté généralement désireuse de
perfectionner les articles et non de les vandaliser.". Ca place les choses, une bonne fois pour toutes - et empêche tout interprétation hasardeuse de
personnes spécialistes de l'exercice.
J'avais également lu le même genre de chose (sur le net en général) dans un autre billet publié dans un site portant sur la recherche documentaire (désolé, je n'ai plus la référence en tête),
dans lequel la personne - qui se dit documentaliste
1 - présente le cas d'un de ses étudiants pour qui "parce que c'est écrit, c'est vrai". Ça fait peur, quand on y
pense ...
Vous affirmez que ... prouvez-le une bonne fois pour toute !
C'est en substance - je crois ne pas me tromper beaucoup - le message qu'affiche David Monniaux dans
un billet sur son blog. Il appelle en effet ses lecteurs (dont je suis, je l'aime bien, son
blog, et je vous le conseille) à citer, avec nom, qualité(s) et occupation(s) de leurs auteurs, les critiques formulées sur (le sujet de) Wikipédia. Une bonne chose, à mon avis : il est très
facile de
prétendre que le monde de l'enseignement - c'est vague - et les "intellectuels" - c'est encore plus vague - méprisent Wikipédia et la boudent allègrement même si
certains faits prouvent qu'une telle généralisation est très osée.
D'ailleurs, il est amusant de constater que parmi les gens qui ont répondu à son billet, il est des Universitaires (eh oui) connus comme participants à Wikipédia. Je pense que David Monniaux doit
connaître leurs identités réelles respectives. Bon après, il est sûr que s'ils participent sous pseudonymes, c'est peut-être pour être tranquille. Je les comprends bien. Avec les
trolls (ou pire) qui se baladent dans la nature, mieux vaut parfois être prudent ... Et puis, ça laisse plus de champ pour
que certains s'amusent en espérant le faux-pas.
Des nécessités du sourçage ...
C'
est toujours pareil, quand on y pense : des sources biaisées ou
inventées purement et simplement (c'est ça, une rumeur non justifiée) permettent d'affirmer n'importe quoi. C'est le principe même d'une quantité astronomique de blogs (pas le mien, hein, oh !)
et, malheureusement, de médias un peu plus établis. La morale de la chose est, comme je le disais ailleurs (chez
TMF il me semble), la seule chose
raisonnable à mon sens est de se faire soi-même sa propre idée via une recherche documentaire, ou une expérience. Quel que soit le cas.
1. Première application du principe de précaution documentaire.